Seule et unique voie d'accès à Sweetdreams, l'Idyll Bridge tient son nom autant des panoramas époustouflants que ce pont design étale sur les cartes-souvenir, que de la légende voulant que si un couple accroche un cadenas ici et jette la clef à la mer, leur idylle dure aussi longtemps que le cadenas est accroché.

Ce qui renforce encore le charme de Sweetdreams, ce sont les plages entourant l'île californienne. À l'image même de la ville, chacun peut trouver son petit bonheur ici : criques caillouteuses dont les déferlantes raviront les surfeurs, rochers pour les amateurs de spot de bronzage sur-élevés, quais de vieux bois plus solides qu'ils en ont l'air pour les pêcheurs endurcis et bien sûr de longs bancs de sable refaits où les enfants aiment chercher des coquillages pour décorer leurs pâtés de sable tandis que leurs parents dorment du sommeil du juste sous le parasol. On dit que la vue du soleil couchant sur les récifs est l'une des plus belles de la ville, même si les détritus oubliés pendant la journée et les prospecteurs de métaux y venant à ces heures gâchent un peu le paysage.

Vivre au Golden District, quartier de la jet-set et de l'élite sociale par excellence, demande deux choses : un lourd compte en banque et des relations. Parfois méprisés par une population envieuse, les habitants du Golden District ont un service de sécurité performant réduisant considérablement la criminalité et, nec-plus-ultra du ridicule, des trottoirs pavés plaqué or polis tous les jeudis.

Adulé des grands esprits, le quartier culturel est une floraison de librairies, de galeries d'art, de musées, de maisons des sciences et de l'environnement ainsi que de quelque petit café chic où l'on parle fort, d'un air important. De plus, avec ses statues de bronze à thème mythologique et ses nombreux artistes de rue, ce quartier vaut vraiment le détour ... pour un peu qu'un vendeur à la sauvette ne vous tombe pas dessus !

Quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, le cœur de Sweetdreams bat à son rythme, fourmillant de monde. Dans ce quartier se joue la plupart des actions économiques; c'est aussi d'ici que partent les principales artères irriguant Sweetdreams et les grandes festivités, ce qui en fait un quartier très vivant et apprécié.

Ceux ne connaissant pas son existence ne sauraient le trouver, bien camouflé sous un pont, bâtit dans sa pierre, creusé dans la terre, à la fin d'un long tunnel qui débouche une grande pièce ronde, l'ont retrouve le marché noir. Ressemblant à une petite ville souterraine construite à la volée on y trouve en autres un Bar nommé le Hell's Gates, de vieux rails de chemin de fer, des ampoules de toutes les couleurs pendant du plafond. Armes volées, prostituées et drogues y sont les principales attractions, plusieurs sillons mènent à différentes sections, celles-ci menant à différentes sorties dans tout Sweetdreams !

Les immeubles poussent comme des champignons dans ce district pour y accueillir la population toujours croissante, ce qui en fait le district certes le moins riche mais surtout le plus peuplé. La vie y est plutôt agréable dès que l'on oublie la forte criminalité, les tags omniprésents et le vocabulaire pas toujours raffiné.

Clairement créé sur le modèle de Central Park, le Parc municipal est le poumon de Sweetdreams, un si grand poumon rectangulaire que l'on dit qu'il faut plus d'une journée pour le traverser dans le sens de la longueur. Toujours est-il que les habitants de l'île apprécient tous de venir se ressourcer dans ce cher parc, ouvert et surveillé jusqu'à 21:30 après quoi la promenade pourrait s'avérer plus périlleuse.

Annoncé par des néons mauves, le Miroir d'Aphrodite écrase les passants par son faste chic qui a vite fait sa réputation. On en parle comme d'un lieu de divertissements en tout genre : casino, bar, spectacles, restaurant ... La rumeur dit que les patrons se seraient fait la malle, mais tout à l'air d'aller bien.

Installé pas très loin de la côte depuis déjà une quinzaine d'année, le parc d'attraction fait le plaisir des petits et des grands. Ayant tout compris à la vie, il est divisé en plusieurs sections qui lui permettent de s’adapter selon les saisons et les festivités.

Situé pas très loin du sanctuaire, le cimetière est pour tous un lieu de regret et de recueillement, et ce malgré les dégradations de jeunes délinquants. Le fossoyeur prendra grand soin de vos proches en votre absence, tant qu'il est payé. Le crématorium se trouve à l'ouest du cimetière, juste à côté d'une butte surmontée d'un saule pleureur si vous voulez vous isoler.

Dans la ville de l'étrange, il ne faut s'étonner de rien, pas même de voir les principaux cultes forcés de cohabiter au sein du même bâtiment de pierre taillée, faute d'ouaille suffisamment généreuses. L'église est certes très belle et reste bien entretenue par les différents clercs mais il vous sera rapidement évident que l'encens et les cierges ne font pas le chauffage, ici.

Situé par pragmatisme pas très loin du centre-ville, le châtelet du pensionnat est, en apparence, le symbole même de l'égalité des chances et de la cohabitation entre toutes les classes sociales. Mais la réalité est moins facile, les tensions entre les deux districts, entre Incarnations et humains, entre les délinquants coincés ici et les élèves "normaux" sans parler de l'éternelle guerre profs-élèves demeurant.

Placée sur un rocher à part de la ville, la prison de Sweetdreams est l'opprobre du maire qui la rayerait volontiers de la carte si certains de ses "électeurs" ne nécessitaient pas un traitement particuliers, toujours à portée de main de la société BadStories. Au sein même de la prison, les détenus ont fait leurs propres lois et les surveillants doivent faire tout leur possible pour conserver une apparente paix.

Isolée sur sa péninsule, que les plaisanteries basses disent elle-même faite de détritus, la décharge est une honte pour le maire qui doit bien, pourtant, stocker les déchets des touristes et des habitants. Pour ceux qui n'ont pas peur de se salir, cet endroit est le paradis sur terre : pièces de voitures, meubles, matériaux divers, on trouve de tout ici et surtout n'importe quoi.